Les Morsures de l'Aube

LES MORSURES DE L'AUBE

(3.25)

Affiches :

520 x 755

Fiche Technique :

Titre Original :Les Morsures de l'Aube

Pays : France

Genre : Thriller Fantastique

Sortie : 21/03/2001

Réalisation : Antoine de Caunes

Scénario : Laurent Chalumeau

Casting : Guillaume Canet (Antoine), Asia Argento (Violaine), Gérard Lanvin (Etienne), Gilbert Melki (Dogman), Jean-Marie Winling (Von Bulow), José Garcia (Caniveau), Vincent Pérez (jeune comédien - lui même ? - ), Orazio Massaro (Jordan), Saïd Amadis (patron du Custom-Bar), James Arch (Raoul), Frédéric Pellegeay (Gérard), Corinne Debonniere (Dogwoman), Francis Leplay (photographe), Zazie Delem (Christelle), Emile Abossolo'Mbo (Baptiste), Warren Zavatta (garde du corps Von Bulow), Patrick Mercado (Jean-Marc), Fabio Zenoni (saxophoniste), Margot Abascal (Brigitte)...

Histoire : Antoine est un "parasite" des nuits parisiennes. Le jour, il dort au bord d'une piscine. Un soir, pour accéder à une fête, il prétend être un ami d'un certain Jordan, qui semble ouvrir l'accès à toutes les soirées. Mais un homme le prend au mot, et le charge de retrouver ce mystérieux Jordan, ainsi que sa soeur Violaine. Les ennuis vont commencer...

Site :

site officiel français

Kritiks :

Nicolas M. :: Bon premier film (côté réalisation) pour Antoine de Caune. L'histoire est prenante et originale (pour un film français), mais manque parfois de rythme (ben ouais, c'est un film français). L'atmosphère glauque est bien restituée. Les quelques "effets spéciaux" (des petites bulles ???) n'étaient pas vraiment utiles. Les galeries de personnages sont sympathiques quoique parfois un peu caricaturales. On passe néanmoins une bonne séance.

Cédric B. :: Un coup de maitre sur le plan technique pour la première réalisation d'Antoine de Caunes sur grand écran. Voilà quelqu'un qui sait manier une caméra et tous les outils de la narration cinématographique. L'image, la lumière et les angles des prises de vue sont impécables. De même le casting est véritablement royal : les premiers rôles nous offrent une interprêtation sans défaut (il faut dire qu'on y est habitué avec Guillaume Canet ou Gérard Lambert) mais le film est également servi par la prestation d'Asia Argento et même celle de personages plus secondaires comme Gilbert Melki dans le rôle du traffiquant de pitbulls. Par ailleurs, on constate avec joie que l'ancien pignolo de NPA ne fait pas partie de ces réalisateurs qui pensent que leur génie leur permet de se priver d'un bon dialoguiste. Tel n'est en effet pas le cas ici puisque l'adaptation du scénario et les dialogues sont signés de son ancien compère, l'excellent Laurent Chalumeau.
Pourtant, malgré toutes ces qualités, ce film qui effleure la quasi perfection se heurte à un défaut de narration qui altère l'ensemble. En effet le récit alterne parfois entre des longueurs un peu pesantes et des raccourcis qui nuisent un peu au déroulement de l'histoire. De plus l'histoire n'élève pas la reflexion du spectateur à un niveau véritablement élevé.
Bref allez voir ce film si vous voulez passer un bon moment sans vous prendre trop la tête.

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